TIMOTHÉE JOLY

TIMOTHÉE JOLY

NE ME PARLE PLUS (NOTINBED REMIX)

DISPONIBLE PARTOUT 

Incontrôlable, radical, et intense, Timothée Joly est un larsen. Aussi doué pour emporter les foules que distordre sa vie, celui qui voudrait classer sa musique n’a pas fini de zigzaguer. Autodidacte ambitieux, timide caractériel, poète anxieux, le cheminement artistique d’un musicien de sa trempe en 2022 semble semé d’embûches. 

Enfant rêveur abhorrant l’école, adolescent passionné de son et d’internet, ses goûts s’affinent entre clips tv, jeux vidéos et logiciels 64bit. Après de toutes premières prods (uniquement en tant que compositeur) postées sur Soundcloud en 2012 (il a 17 ans), suivent quelques années de gestation sous différents pseudonymes avant que le producteur parisien ne s’affranchisse des machines en prenant le micro.
A partir de 2017, il ne le quittera plus. Un premier EP – ECG – puis le baptême de son nom de scène, Timothée Joly, avec International 1 + 138 (paru en 2018), le tout systématiquement écrit, composé et produit par ses soins. Si les thèmes de ses chansons préfigurent déjà la patte de l’auteur (introspection, dualité, futurisme, noirceur) le processus créatif va se métamorphoser. L’entourage de l’artiste s’agrandit (signature avec une maison de disque, tourneur, manager etc.), les collaborations se multiplient (The Pirouettes, Oklou, Zuukou Mayzie, Rallye) et l’EP Plastique (Europe) voit le jour au printemps 2021. Malgré des clips novateurs et une production audacieuse, Timothée Joly perd la sensation d’être aux commandes de ses créations. Les différentes remises sous cloche dues au Covid seront ainsi un nouveau temps de réflexion pour lui. 

LES REFLETS ARGENTÉS, son nouvel EP annoncé au 4 juillet 2024, creuse le sillon de ce même élan. Inspiré cette fois-ci par la dualité actuelle entre une soif de s’affranchir d’un monde désespéré et une société de plus en plus liberticide, l’artiste s’est penché sur le premier film de Georges Lucas, TH1138 sorti en 1971 et dans lequel le personnage principal tente de fuir un pouvoir totalitaire et invisible. Puisque l’époque nous plonge dans des dystopies aux relents séculaires, Timothée Joly joue de la représentation de l’artiste démiurge. Pourquoi détourner, dans le clip d’’Oxygène Pur’, les esthétiques des propagandes fascistes et communistes façonnées par Leni Riefenstahl ou Sergueï Eisenstein ? Une façon radicale de fissurer les lignes trop droites d’un monde qui s’enferme en se branchant sur un courant saturé, brut et alternatif, un nouveau voyage qui s’annonce chargé en émotions.