L’album Pourvu qu’il pleuve disponible partout
Celle qui apporte la lumière, comme le signifie son nom de scène en yanzi. Une lumière si aveuglante qu’on baisse les yeux. Quatre ans après l’album Antidote, Shay est de retour avec Pourvu qu’il pleuve, irradiant de toute sa puissance.
Originaire de Bruxelles, Shay a la musique ancrée en elle, dont celle de son grand-père, Tabu Ley Rochereau, icône de la rumba congolaise, jouant en tête d’affiche à l’Olympia à la fin des années 60. Inspirée par des icônes féminines telles que Foxy Brown ou Lil’ Kim, et découverte par Booba en 2011, elle choisit le rap et ne regarde plus en arrière – elle assurera d’ailleurs, sans ciller, sa première partie à Bercy.
Avec un style affirmé, Shay se positionne comme une figure incontournable du rap francophone. Sa féminité, elle la revendique, devenant la première artiste non-blanche francophone à figurer en couverture de Vogue Japon. Elle défie les stéréotypes sexistes en créant son propre label « Jolie Garce Records ».
Avec Pourvu qu’il pleuve, Shay exprime une indépendance totale. Nul besoin d’attendre trop longtemps pour le comprendre. La fabuleuse introduction du disque, Partie hier, est un manifeste qui ne laisse guère de doutes sur les moyens que s’offre Shay, capable d’un flow tantôt voluptueux, tantôt abrasif : « Je suis au-dessus du plafond de verre / Je porte mes couilles sans porter de caleçon».
Shay se veut libre, à tout point de vue. Libre de son flow, d’une trame sonore d’un hip hop hybride, entre rap, egotrip , Musique Afro et R’n’B – en témoigne le savoureux sample qui ponctue Shooter, celui de Dilemma de Nelly et Kelly Rowlands. « J’ai du mal avec la zumba quand elle n’est pas de bonne qualité », balance-t-elle, ultra nerveuse, dans Baby Daddy, tout comme elle est allergique à la lâcheté. Sa vulnérabilité lui sert d’inspiration « Il n’y en a pas deux comme moi », rappelle-t-elle dans T mimi, inscrit dans la veine afro cultivée tout au long d’un album qui signe également un retour aux sources congolaises de Shay. Libre de son argent, évoqué dans toutes ses possibilités symboliques. « La vie, j’la vois pas sans oseille (…) Si tu m’attaques, je réponds », prévient-elle dans Cash, s’adressant à un homme appréciant peu la réussite de la madone noire qui lui fait face. Belle, riche, intelligente : Shay en a conscience et ne se prive pas de s’en amuser tout au long de Pourvu qu’il pleuve. Quant à 1000 à l’heure, c’est peut-être l’un des titres les plus mélancoliques de l’album : « J’aime ma vie, je la veux en mieux », assène-t-elle. Ainsi, taillé pour le club , 17 est l’hymne sentimental d’une femme d’affaire qui s’assume. Libre de ses amours, enfin, qu’elle mène à sa guise. « Pas besoin d’un djo’ quand t’es jolie garce », susurre-t-elle dans Jolie Go. Les malentendus avec les hommes, elle les dissipe en refusant de baisser les armes, quoi qu’il arrive, aussi bien dans l’addictif À l’envers, en featuring avec Gazo, que dans Sans Cœur où elle s’amuse à jouer avec le cœur de Niska : « Je vois bien qu’il s’attache / Ça ne me touche pas, je ne sens rien », regrette-t-elle. « Pourquoi toujours plus ? » déplore le rappeur parisien. Parce que l’ego trip ne peut se contenter de tiédeur, répond Commando, la performance la plus commentée de la cérémonie Les Flammes. Et si JGG en impose par son instrumentale incisive rappelant les plus belles heures de Nicky Minaj , la température d’un Santa Fe (Bad Gyal) brûlerait un thermomètre du Nouveau-Mexique : « personne ne peut me remplacer », rappelle-t-elle. On approuve, et on s’incline devant cet album d’une impressionnante cohérence, dont les titres, intenses, s’autorisent des audaces musicales comme le saxophone de Poison Ivy.
Enfin , on découvre une autre facette de l’artiste dans la touchante ballade Paradis partagée avec SCH : « J’ai parlé avec les anges / J’leur ai demandé c’est comment le paradis », où elle évoque avec profondeur son rapport à la vie, la mort et la postérité .
« Tu veux une go comme moi , j’espère que t’aimes le danger » nous prévient Shay. Pourvu qu’il pleuve s’écoute comme un film multi-facette. Thriller, polar, comédie romantique, parfois drame, mais son rythme trépidant ne cesse jamais de nous tenir en haleine. Cette énergie, c’est celle de Shay depuis toujours. Canalisée ? Non, pas vraiment, et heureusement. Depuis ses prémices, le rap est un outil d’émancipation. Shay fait de Pourvu qu’il pleuve une usine à tubes d’une musicalité universelle. Qu’elle vienne de Bruxelles, Brazzaville ou New York, qu’importe : son ambition contagieuse et son désir dévorant nous chope aux tripes.
Jolie Garce Records / Because Music
Responsable Marketing
Nicolas Ludger
nicolas.ludger@because.tv
01.53.21.52.64
Responsable Promotion
Daniela Soares
daniela.soares@because.tv
01.53.21.52.62
TV
Andres Garrido
andres.garrido@because.tv
01.53.21.53.27
Promo web & presse spécialisée
Emilien Evariste
emilien.evariste@because.tv
01.53.21.53.25
Radio généralistes
Paul Lucas
paul.lucas@because.tv
01.53.21.52.66
Presse généraliste
Lola Braux
lola.braux@because.tv
01.53.21.53.08
Promo web
Ninon Hitta
ninon.hitta@because.tv
07.87.09.64.06
Attachée de presse radio
Alice Morier
alice.morier@because.tv
01 53 21 53 10
- Thu Nov 21 2024Shay
Zénith de Paris - La Villette, Paris, France - Fri Nov 22 2024Shay
Zénith de Paris - La Villette, Paris, France