JJ Cale

STAY AROUND

Album inédit disponible
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Le plus bel hommage qu’on puisse rendre à un musicien est de dire qu’il a du style. Ray Charles, Bob Dylan ou Billie Holiday ont laissé la marque indélébile de leur son sur tout ce à quoi ils ont touché. La même chose vaut pour “JJ” Cale. Bien qu’il ait fait ses premières armes dans les bars de l’Oklahoma dans les années 50, et qu’il soit considéré comme le père fondateur d’un genre musical décontracté, le “Tulsa sound”, Cale s’est d’abord fait connaître à travers les artistes qui ont réinterprété ses chansons. L’admiration que lui voue Eric Clapton, qui a repris “After Midnight”, “Cocaine”, et de nombreux autres morceaux écrits par Cale, a culminé lors de leur collaboration sur l’album Road to Escondido en 2006, grâce auquel Cale a reçu un Grammy Award, album sacré disque d’or notamment aux États-Unis.

Après sa mort en 2013, sa femme Christine Lakeland, guitariste à ses côtés sur scène et en studio, s’est plongée dans le catalogue de ses chansons, enregistrées en studio ou à la maison, que Cale n’avait jamais rendues publiques pour composer l’album Stay Around à paraître au printemps 2019. À propos de ces titres inédits Éric Clapton raconte : « Ce qui est beau, c’est que j’ai pu écouter des enregistrements que personne d’autre ne connaissait. Christine m’a donné un CD avec 20 morceaux inédits, et Mike Kappus [le manager de Cale] m’a passé un autre CD rempli de petites pépites. C’était un vrai privilège. Je voulais toutes les reprendre. Elles ne sonnaient pas comme des maquettes pour moi… c’étaient des enregistrements incroyablement uniques. »

Le fait qu’ils ne soient jamais sortis n’est pas si surprenant lorsque l’on connaît le modus operandi de Cale. Dans une interview en 1994, il expliquait : « Dans tous mes albums, il y a une chanson, que j’appelle ‘outtake’, que je choisis de ne pas utiliser et qui finit toujours sur l’album suivant. C’est la raison pour laquelle je garde toutes mes bandes, même si j’y apporte parfois de petites modifications. Ça m’arrive d’écrire une chanson, d’en faire une maquette, et de la redécouvrir six ou sept ans plus tard en me disant “ça, c’est une bonne chanson…”, et je décide alors de la réenregistrer. Je réutilise même parfois la maquette en travaillant autour de la prise originale. Mais généralement, quand je sors un album, on y trouve deux ou trois anciennes chansons. » Cette façon d’enregistrer, tout comme son style économe à la guitare et son chant tout en murmures, était typique de Cale, autant d’éléments qu’on retrouve sur Stay Around. Autant de titres qui ne demandent qu’une chose, être réinterprétés, et ça tombe bien car il y a justement une liste interminable de grands musiciens qui déjà ont repris des chansons de JJ Cale à leur manière : de Lynyrd Skynyrd à John Mayer reprenant “Call Me The Breeze”, ou de Captain Beefheart à Bryan Ferry, en passant par Santana, Chet Atkins, Jerry Garcia, Johnny Cash, Beck, Spiritualized, Lucinda Williams, The Band, Widespread Panic, Freddie King, Phish, Waylon Jennings, Maria Muldaur, Bobby “Blue” Bland, Hiss The Golden Messenger et d’autres encore.

Disparu il y a 5 ans , JJ Cale aurait fêté cette année ses 80 ans.
À l’occasion du Disquaire Day 2019, JJ Cale Experience proposait le Samedi 13 Avril une journée dédiée à JJ Cale de 14h à 2h du matin au Café A,  au sein du couvent des Récollets.
Situé à proximité du Canal St Martin et de Gare de l’Est, cet écrin de verdure historique, a accueilli  toute l’après midi et toute la soirée des animations autour de l’artiste, avec notamment une exposition photos dédiée de Stéphane Sednaoui, une écoute exclusive de l’album  « Stay Around » en avant première, une vente de vinyls , des DJ Sets et surtout un concert tribute hommage à JJ Cale.
Dès 20h  un backing band fixe a rendu hommage  au repertoire du guitar hero américain accompagné d’artistes de tous horizons réunis ensemble sur scène pour cette occasion unique.
Avec Axel Bauer, H-Burns, Greg Zlap, Baptiste W. Hamon, Michelle Blades, Auren, Dani Terreur ou Steff Mellino des Négresses Vertes.